L’empreinte carbone de la Fashion Week est alarmante, mais la solution numérique pourrait offrir un espoir de changement. Des efforts pourraient être faits pour rendre les fashion Weeks plus durables, du nombre d’invités à la possibilité de soutenir la transition écologique du secteur de l’hôtellerie et de la restauration.
Fashion Weeks : comment les rendre écoresponsables ?
Fashion Weeks vs écologie
Les Fashion Weeks sont souvent accusées d'être à l'origine d'une empreinte carbone importante. Pourtant, Greenly estime que les Fashion Weeks pourraient devenir des rendez-vous plus écoresponsables. En moyenne, l'empreinte carbone d'une seule édition de la Fashion Week est de 11 250 tonnes de CO2, soit l'équivalent de 6 370 voyages aller-retour Paris-New York. Ce chiffre alarmant montre que certaines mesures doivent être prises pour réduire leur impact environnemental.
Défilés numériques et réduction des invités
Durant la période de la pandémie, la mode a su se réinventer en optant des solutions numériques, comme la virtualisation des défilés. Ce réaménagement a permis une baisse considérable de l'empreinte carbone de la Fashion Week. Selon Greenly, il est donc possible d'organiser une Fashion Week avec seulement 4 375 invités, voire 3 500, au lieu des 17 500 habituels. Cette réduction du nombre d'invités permettrait de réduire l'empreinte carbone de l'événement en moyenne de 75% à 2812,5 tonnes de CO2, voire 80% à 2250 tonnes de CO2e.
Numérique, hôtellerie et restauration
Le numérique peut également être une solution pour emprunter la voie d'un modèle plus durable. Greenly a formulé l'hypothèse suivante : si 80% des invités assistent à la Fashion Week de Paris dans une version numérique, soit 14 000 spectateurs, l'impact carbone de cette retransmission numérique serait alors de 6,65 tonnes de CO2. La provenance des invités constitue également un facteur important, puisque leur empreinte carbone moyenne est de 2 327,50 tonnes de CO2.
En outre, la mode peut contribuer à la transition écologique du secteur de l'hôtellerie en soutenant les établissements signataires de la charte "Pour un hébergement durable à Paris". De même, le label "Ecotable" impose aux restaurants labellisés de respecter des normes écologiques strictes, ce qui pourrait être encouragé par les Fashion Weeks.
Paris, capitale de la Fashion Week
Paris est l'une des principales destinations de la Fashion Week, accueillant plusieurs éditions de la version prêt-à-porter chaque année. Selon l'étude de Greenly, l'empreinte carbone d'une édition de la Fashion Week parisienne est en moyenne de 11 250 tonnes de CO2, soit l'équivalent de 6 370 voyages aller-retour Paris-New York, comme pour l'ensemble des Fashion Weeks. Cette empreinte carbone pourrait être considérablement réduite en adoptant les mesures évoquées précédemment, à savoir la réduction du nombre d'invités et le recours à des solutions numérique.
Les Fashion Weeks sont encore loin d'être écoresponsables, mais des choix plus durables peuvent être adoptés pour réduire leur impact environnemental. Les solutions numériques et la réduction du nombre d'invités sont des pistes à explorer pour améliorer leur bilan carbone. Les Fashion Weeks peuvent également contribuer à la transition écologique du secteur de l'hôtellerie et de la restauration en soutenant des établissements respectueux de l'environnement.