Une enquête menée en 2023 révèle que la trésorerie des TPE a été souvent détériorée, malgré des Prêts garanti par l’Etat (PGE) élevés. Les chefs d’entreprise souhaiteraient plus d’écoute et de réactivité de la part de leurs banques, mais ils restent satisfaits dans l’ensemble. La reprise économique est peu visible pour 78% d’entre eux.
TPE : les enjeux des Prêts garantis par l’État sur les trésoreries
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Publié le 21 juin 2023 à 22h00
Détérioration de la trésorerie
Selon l'étude, la moitié des professionnels ont vu leur trésorerie se détériorer entre 2021 et 2022. Les dirigeants de TPE interrogés sont particulièrement touchés, car seuls 10% d'entre eux ont constaté une amélioration de leur trésorerie en 2022 par rapport à 2021.
PGE et besoin de trésorerie
Le montant mensuel moyen de remboursement d'un Prêt garanti par l'État pour les TPE est de 2.000€ par mois. Les besoins en trésorerie sont plus élevés pour les TPE bénéficiaires d'un prêt garanti par l'État que pour celles qui n'en ont pas. En effet, 88% des TPE ayant un Prêt garanti par l'État en cours sollicitent des prêts de trésorerie supérieurs à 7.500€.
Satisfaction des TPE
Malgré ces difficultés dues à la crise, la majorité des chefs d'entreprise (70%) se déclarent satisfaits de leur banque et de leur accompagnement . Cependant, ils émettent des critiques sur un certain manque d'écoute et de réactivité de leur banque.
78% des dirigeants de très petites entreprises ne voient pas encore de reprise économique. Cela peut s'expliquer par les enjeux économiques globaux, mais aussi par les difficultés de trésorerie rencontrées par ces entreprises.
Les priorités des TPE
Face à cette situation, les très petites entreprises ont deux priorités : augmenter les ventes et réduire les coûts. Cela montre à quel point la rentabilité et la survie de l'entreprise sont primordiales pour les TPE en cette période de crise.
Cette enquête met en lumière les difficultés de trésorerie importantes auxquelles sont confrontées les TPE aujourd'hui en France. Les enjeux économiques actuels ne permettent pas d'envisager une reprise à court terme, et les très petites entreprises doivent donc se concentrer sur leur rentabilité et leur survie. Pour les banques, il est important d'adopter une écoute et une réactivité accrues pour accompagner au mieux les TPE dans cette période difficile.