Les industriels viennent de craquer. La majorité d’entre eux acceptent de rouvrir les négociations commerciales pour faire baisser les prix de l’alimentation. Une victoire pour les consommateurs et le gouvernement.
Alimentation : les industriels acceptent de revenir autour de la table
Les prix de l'alimentation vont baisser
La pression du gouvernement paie ! Reçus, ce mercredi 17 mai 2023, au ministère de l'Économie, les industriels acceptent de faire un pas. En effet, les 75 mastodontes de l'industrie alimentaire française acceptent de renégocier les prix de l'alimentation avec les géants de la grande distribution. Pourquoi maintenant ? Parce que les prix de certaines matières premières, ces ingrédients de base qui entrent dans la composition de nos aliments, commencent à baisser.
Mais surtout, depuis plusieurs semaines, les industriels sont pointés du doigt. Le gouvernement les accuse de faire des bénéfices sur le dos des consommateurs. Alors que la fin de mai se profile, l'association des industries alimentaires, plus connue sous le nom d'Ania, sonne l'alarme. Ainsi, son président, Jean-Philippe André, assure que les 75 leaders de l'industrie alimentaire reviennent à la table des négociations.
Des renégociations anticipées pour freiner l'inflation
Après la réunion à Bercy, Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a une lueur d'espoir dans les yeux. En effet, les prix vont être renégociés à la baisse et de manière anticipée. Ainsi, les consommateurs vont retrouver du pouvoir d'achat. Le but ? Casser la spirale inflationniste, explique le ministre. Surtout en ce moment où ils ne cessent de grimper, sans jamais redescendre ensuite.
Dans les faits, l'alimentation va t'elle coûter moins chère des votre prochaine virée en supermarché ? Pas forcément. Après les annonces, place au nerf de la guerre entre industriels et grande distribution : la période de négociation. Elle débutera rapidement. Cependant, il faudra encore se montrer patient avant de voir une vraie baisse effective à la caisse. Pour le moment, aucun horizon précis ne se dégage. Ni du côté du gouvernement, ni des acteurs du secteur.