Stellantis propose un plan de départ volontaire à ses employés aux États-Unis et au Canada pour réduire les coûts. Mais aussi : financer sa transition vers l’électrique.
Stellantis offre un plan de départ volontaire pour soutenir sa transition vers l’électrique
Les détails du plan de départ volontaire de Stellantis
Stellantis annonce un plan de départ volontaire à certains de ses employés aux États-Unis et au Canada. Le but est de réduire les coûts. Mais surtout, de financer sa transition vers l'électrique. Environ 33.500 employés américains peuvent participer à ce programme. Seule condition : avoir travaillé au moins 15 ans dans l'entreprise et dans des divisions spécifiques. Les chiffres pour le Canada restent inconnus. Ainsi, les employés éligibles seront informés la semaine prochaine.
Selon Stellantis, cette décision est motivée par la nécessité de s'adapter aux conditions concurrentielles du marché mondial actuel. Mais aussi de préparer le passage à l'électrification. L'entreprise cherche ainsi à améliorer l'efficacité pour protéger la compétitivité de ses produits pour soutenir sa transformation.
Les autres constructeurs font pareil
Les constructeurs automobiles, doivent désormais faire face à la hausse des taux d'intérêt. Cette situation renchérit le coût des voitures. Ainsi, elle pourrait finir par peser sur la demande, tout en exigeant des investissements massifs pour la transition vers l'électrique. Stellantis emboîte le pas à d’autres grandes marques comme General Motors et Ford. Ces derniers proposent depuis quelques semaines des plans de départs volontaires pour réaliser des économies.
Environ 5.000 employés de GM ont accepté l'offre. Tandis que Ford supprime 3.800 postes en Europe d'ici à 2025. Auquel, il faut rajouter environ 3.000 postes en Amérique du Nord et en Inde. Le syndicat américain de l'automobile UAW se montre très critique envers l'initiative de Stellantis, qui a enregistré un bénéfice de 16,8 milliards d'euros en 2022. Une « insulte » même pour le patron du syndicat. Ce dernier ne comprend pas cette annonce. Surtout qu’il estime que les pouvoirs publics accompagnent cette transition vers l’électrique.