Les Français achètent de plus en plus sur Internet. Après une hausse de 14% des montants dépensés en 2020, en 2021 ils se sont envolés de 20%, apprend-on de la dernière édition du « Baromètre BPCE Digital & Payments ».
Dans la catégorie « Restaurants », 20% des montants dépensés l’ont été en ligne
Les montants dépensés en ligne sont en hausse constante. L’année 2021 a signé un nouveau record du montant des dépenses réalisées en ligne, qui ont augmenté de 20%. Cela, après +14% en 2020, a conclu le groupe BPCE après analyse de transactions anonymisées d’environ 20 millions de cartes bancaires émises par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne.
Dans la dernière édition de son « Baromètre Digital & Payments », le groupe BPCE nous apprend par ailleurs qu’1 achat vestimentaire sur 3 est désormais réalisé en ligne. Dans la catégorie « Restaurants », cette proportion est désormais de 20%, contre seulement 3% en 2019. Dans la catégorie « Équipements sportifs », le pourcentage est là aussi de 20%. Enfin, dans le secteur du luxe et de l’horlogerie-joaillerie, les ventes en ligne sont passées de 10% en 2019 à 16% en 2021. Autre constat intéressant : toutes catégories d’achats confondus, le panier moyen en e-commerce est plus élevé qu’en magasin, à 57 euros contre 38 euros.
Les loisirs sans sortir de chez soi, une tendance forte en 2021 encore
Parmi les secteurs qui ont vu leur part d’achats augmenter, il y a celui des divertissements en ligne (plateformes de streaming, jeux vidéo, paris et jeux d’argent). Les sites de SVOD (Netflix, Disney+, Amazon Prime Video, HBO Max…) en particulier ont enregistré une hausse de 37% des montants dépensés. Plus étonnant, le secteur des animaleries et soins vétérinaires a progressé de 67% en deux ans. Viennent ensuite le bricolage et la décoration (+22%) et les jardineries (+31%), suggérant un recentrage des consommateurs français sur la sphère domestique.
À l’inverse, les activités liées à la mobilité et au tourisme, telles que les compagnies aériennes, les transports collectifs ou les compagnies ferroviaires et, de manière encore plus marquée, les agences de voyage, restent en recul.