L’inflation reste élevée en France : +5,7% sur un an en mars 2023. Et +0,9% sur un mois, selon les données de l’Insee. Sans compter une hausse de près de 16% sur l’alimentation en un an. Les ménages sont donc contraints de faire des arbitrages pour gérer leur budget. Mais quels sont les produits qui sont sacrifiés à l’heure de faire des choix ?
Inflation : ces produits que les Français n’achètent plus
Le Top 5 des produits dont les ventes baissent le plus
Selon l’institut Circana (ex-IRI), qui a mené une étude relayée par Le Parisien le 17 avril 2023, les ventes de certains rayons se sont tout simplement effondrées. Et les Français semblent surtout rogner sur le fait de prendre soin d’eux. Les produits de parapharmacie sont en effet les plus touchés. Entre le premier trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, les volumes ont écoulés en Grandes et Moyennes Surfaces (GMS), soit en supermarché, ont baissé de 72,3%.
Suivent deux produits relativement de luxe. Les foies gras frais voient leurs ventes baisser de 65,1% sur un an, soit plus de la moitié. Ensuite, ça va un peu mieux avec les asperges en conserve dont les ventes chutent malgré tout d’un quart (-24,5%). Autre produit pouvant être considéré comme non essentiel : les gants de ménage. Les volumes écoulés baissent de 24,4% sur la période.
Dernier rayon du Top 5 des produits dont les ventes baissent le plus : les huiles. Les volumes chutent de 22,8% entre le premier trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, selon Circana.
Des économies qui ciblent l'hygiène
Face à la difficulté d’arriver à la fin du mois avec leur salaire, et face à la hausse des prix de l’alimentation, il n’est pas surprenant que les ménages réduisent les coûts moins essentiels. Adhésifs et premiers soins (-17,6%), lingettes (-17,6%) produits WC (-16,9%) ou encore soins du corps (-15%) font les frais des arbitrages.
Mais ce n’est pas tout. Les Français se privent aussi de certains produits alimentaires. Les plats cuisinés (-22%) les Pizzas surgelées (-20,5%) ou encore les conserves et produits de la mer voient leurs ventes chuter.
Bonne nouvelle pour la santé, néanmoins : les arbitrages se portent aussi sur les alcools, l’une des drogues les plus dures en vente dans le monde. Les volumes de champagne, bières de luxe, punchs, cocktails ou encore amers chutent de plus de 15%.