On commence à en savoir un tout petit peu plus sur la promesse électorale d’Emmanuel Macron formulée le 17 mars dernier pendant la campagne présidentielle. Laquelle ? Celle d’une “voiture électrique à 100 euros par mois” pour tous les Français.
Une aide pour les métiers mobiles
Manque de chance, finalement, cette offre subventionnée par l’État ne concernera sans doute pas tous les Français. Ce ne sera pas qu’une simple question de revenus. Il faudra aussi que l’utilisation de la voiture soit indispensable à l’exercice ²du métier du demandeur.
Ainsi, par exemple, une infirmière libérale à domicile, une auxiliaire de vie ou encore un plombier ou un électricien seront éligibles à l’aide, ou plutôt, pourront donc louer une voiture électrique pour 100 euros par mois. En revanche, ceux qui doivent parcourir 30 km le matin et 30 km le soir pour aller travailler seront priés d’enfourcher leur bicyclette s’ils trouvent l’essence trop chère, ou encore si leur voiture est interdite de circulation, à cause de l’instauration d’une zone à faibles émissions sur leur trajet domicile-travail.
Un coût exorbitant pour les foyers
Pour le reste, c’est un peu le grand flou. On sait que l’État avait prévu de mettre 500 euros par dossier sur la table. Problème : il n’y a pas beaucoup de voitures électriques qui peuvent être achetées ou louées pour 100 euros par mois. Sans compter que bien souvent, le premier loyer n’est pas de 100, mais de 1.500 ou 2.500 euros.
Autant dire que si vous comptiez sur cette promesse pour vous équiper demain, il va falloir peut-être changer votre fusil d’épaule. La ministre de la Transition énergétique a prévenu que le dispositif ne serait pas prêt pour septembre, mais peut-être pour la fin de l’année.