Selon une étude Ipsos réalisée pour la fintech Soldo, les dépenses professionnelles avancées par les salariés français ont des conséquences néfastes sur leurs finances personnelles. En raison d’un côté de l’inflation, et de l’autre des processus de remboursement.
Les frais professionnels pèsent sur les finances personnelles des salariés
L'impact des frais professionnels sur les finances personnelles
L'étude Ipsos révèle que 73% des salariés français avançant des frais professionnels subissent des effets négatifs sur leurs finances personnelles. Et ainsi, sur leur qualité de vie. La situation, qui plus est, empire, sur fond d’inflation. 57% des sondés ont constaté une hausse de ces dépenses au cours des douze derniers mois.
Les conséquences de ces dépenses professionnelles sont variées. 28% des sondés déclarent disposer de moins d'argent pour leurs achats non essentiels. 24% affirment utiliser davantage leur carte de crédit, et 19% jugent ne pas réussir à épargner autant qu'ils le souhaiteraient. Mais il y a des conséquences plus graves : 23% des participants ont moins d'argent pour leurs achats de première nécessité. Au point que 11% ont dû emprunter de l'argent à leurs amis ou à leur famille.
Des processus de remboursement insatisfaisants et un appel au changement
L'étude menée auprès de 400 professionnels français travaillant dans des entreprises de plus de 50 salariés met en évidence que 50% des employés sondés renoncent à demander un remboursement complet de leurs frais professionnels. Une réelle perte pour les concernés, qui est liée à plusieurs raisons. 40% des participants pointent la lenteur des processus d'approbation des dépenses, 21% mentionnent la difficulté et la lenteur du processus de soumission des dépenses. Près d’un sur cinq (18%) ne saurait tout simplement pas comment les soumettre. Quant au délai de remboursement, il est majoritairement critiqué (74% des interrogés).
Sans surprise, selon l’étude, les salariés français réclament un changement dans la gestion de ces frais. 64% d'entre eux souhaitent une évolution, dont 24% exigent une réforme complète. Parmi ces derniers, 55% suggèrent la mise à disposition de cartes d'entreprise pour éliminer le problème des remboursements en amont.