L’inflation en France a ralenti en mars à 5,6%, mais les prix alimentaires continuent de grimper. La crainte d’un « mars rouge » sur les produits du quotidien tend à se vérifier.
Inflation : les prix alimentaires continuent d’augmenter malgré un ralentissement global
L'inflation ralentit en France en mars 2023
Selon les derniers chiffres de l'INSEE, l'inflation en France a ralenti en mars 2023 pour atteindre 5,6% sur un an selon la dernière publication de l’INSEE. Bien que cela représente une baisse par rapport à février où elle avait atteint 6,3%, l'inflation reste élevée. La spirale inflationniste continue de contracter les porte-monnaie des ménages.
Si l’inflation augmente moins vite en mars 2023 c’est surtout à cause des prix de l’énergie. La hausse est moins rapide, elle avoisine les 5% contre 30% entre mars 2021 et mars 2022 juste après le déclenchement de la guerre en Ukraine. Malgré tout, cette nouvelle hausse de l’inflation provoque des inquiétudes chez les consommateurs et les experts économiques.
Les prix alimentaires continuent de grimper en France
Malgré un ralentissement global de l'inflation en France, les prix alimentaires ont continué de grimper, augmentant de 1,1% en mars 2023. Ainsi, ils atteignent 15,8% sur un an. Cette hausse a été principalement due à l'augmentation des prix des produits frais, des fruits et légumes ainsi que de la viande. La cause principale de cette tendance reste l'augmentation des coûts de production. Les agriculteurs et les producteurs ont dû faire face à des conditions climatiques défavorables. Mais aussi, des coûts de main-d'œuvre plus élevés. Cette situation a eu un impact direct sur les prix de vente, entraînant une hausse des prix pour les consommateurs.
Cependant, il est important de souligner que les prix alimentaires ne sont pas les seuls à avoir augmenté. Les prix de l'énergie ont également augmenté, de même que ceux des produits manufacturés et des services. Cette tendance peut avoir des conséquences sur la capacité d'achat des ménages. Ces derniers peuvent être contraints de réduire leur consommation en raison de prix plus élevés.