Parmi les cadres en télétravail depuis le début du confinement, 70% souhaitent que cette organisation de l’activité se prolonge même lorsque le confinement sera levé, nous apprend un sondage IFOP pour Securex.
Parmi les personnes n’ayant jamais télétravaillé, 1 sur 2 a apprécié l’expérience
Une très forte proportion de cadres (en télétravail depuis de début de la période) souhaite que cette organisation du travail, dictée par la crise sanitaire, se prolonge au-delà du confinement et ne soit pas passagère, apprend-on d’un sondage IFOP pour Securex. Parmi les cadres qui sont en télétravail depuis le début du confinement (soit 85% de l’échantillon), 70% souhaitent en effet poursuivre le télétravail. Cette proportion atteint même les 80% chez les cadres qui ont au moins 3 enfants. Les cadres de la région parisienne sont eux aussi très nombreux (76%) à afficher une préférence pour le télétravail.
Fait intéressant : le télétravail a aussi séduit ceux qui ne l’avaient jamais essayé avant mais qui ont dû s’y plier avec le confinement. Le sondage nous apprend que sur ceux qui n’étaient pas en télétravail avant le confinement, 48% souhaitent poursuivre la pratique une fois qu’il sera levé.
1 cadre sur 2 est en télétravail cinq jours par semaine
Avant le confinement, 6 cadres sur 10 avaient déjà eu une expérience, plus ou moins importante, du télétravail. 20% le pratiquaient de façon contractualisée, alors que 41% le pratiquaient de façon non contractualisée (dont 14% régulièrement et 27% occasionnellement). C’était notamment plus souvent le cas de ceux ayant au moins un enfant dans leur foyer (68% contre 61% en moyenne – et ce chiffre atteint les 77% pour ceux ayant trois enfants ou plus). Le télétravail était également plus répandu dans le secteur des services (72%).
Depuis le début du confinement, 79% des cadres sont en télétravail au moins une fois par semaine (en cumulant le temps passé sur une semaine), dont plus de la moitié (53%) 5 jours par semaine ou plus. Ce chiffre des 53% atteint les 64% pour ceux ayant 3 enfants et plus, et les 62% pour ceux résidant en région parisienne.
Cette étude IFOP pour Securex a été menée du 21 au 26 avril 2020 auprès d’un échantillon de 1.000 cadres français en activité, représentatif de la population cadre âgée de 18 ans et plus.