Ils ne sont ni stressés, ni désorganisés, ni perdus dans leur recherche : en fait, les acheteurs potentiels d'un appartement ou d'une maison sont plutôt sereins ! C'est ce que l'Observatoire du moral immobilier, piloté par le portail d'annonces immobilières Logic-Immo.com, s'attelle à démontrer. Il s'est en effet intéressé aux états d'âme des futurs acquéreurs en pleine recherche immobilière et met au clair certaines idées reçues.
Revoir ses critères au fil de l'eau
Première idée reçue : « La recherche immobilière est vécue comme une expérience anxiogène ». C'est faux ! 69% des personnes sondées ont le sentiment de vivre leur recherche immobilière sans pression. Idée reçue n°2 : « Les futurs acheteurs immobiliers n'ont pas d'imagination. » Faux encore ! 3 foyers sur 4 se projettent facilement dans les logements qui leur plaisent (73%). Idée reçue n°3 « Les candidats à l'accession immobilière ne pensent qu'à réaliser une bonne affaire. » Faux. 67% fonctionnent au coup de cœur et ne feront pas de concessions.
Des prix en baisse, des taux très bas mais un marché encore complexe
Idée reçue n°4 « Les futurs acquéreurs immobilier ne savent pas se remettre en cause.» Cette fois, c'est à la fois vrai et faux, puisqu'1 acquéreur sur 2 revoit ses critères à la baisse avec le temps. La maison de vos rêves existe, mais encore faut-il avoir les moyens de se l'offrir !
Idée reçue n°5 : « La recherche immobilière est toujours vécue comme une corvée. » Faux. 1 acheteur sur 3 vit sa recherche immobilière comme un hobby. 37% reconnaissent même prendre un certain plaisir à consulter des biens au-delà de leur budget. Il est permis de rêver !
Enfin, dernière idée reçue : « Les futurs acquéreurs se sentent dépassés par leur recherche immobilière. » Là encore, c'est faux puisque 78% ont l'impression d'avoir une approche organisée de leur recherche.
Reste que malgré la baisse des prix (le prix moyen au m2 a enregistré, au niveau national, une baisse de 2,8% en 2014) et des taux historiquement bas (2,36% en décembre, un record), le marché, tout comme le moral des acheteurs, reste contrasté et complexe, dixit les experts en la matière.