Puisque je vous parle automobile depuis lundi, j’ai décidé de continuer sur ma lancée.
Les tarifs des carburants en augmentation continue
Aujourd’hui, c’est le tarif des carburants à la pompe qui me préoccupe. Depuis le début de l’année, le baril de pétrole brut a vu son prix flamber de près de 50 %... Pour faire simple, il a rejoint les niveaux atteints au moment de la crise des Gilets jaunes.
Le litre de Super sans plomb 95 dépasse désormais les 1 euro 50. Sur autoroute, il dépasse les 1 euro 70. Pour le diesel, c’est la barre des 1 euro 40 qui est allégrement franchie. Il a pris 1 centime en 7 jours.
Une pénurie des matières premières en cause
La question, évidemment, à la veille des grands départs c’est : est ce que les prix des carburants peuvent encore augmenter.
La réponse est, malheureusement, oui. Vous avez sans doute entendu dire que la reprise économique fulgurante dans certaines parties du monde, notamment en Asie et aux États-Unis, provoquait une pénurie de matière première, et une flambée des prix. Dans votre magasin de bricolage, le bois brut se fait rare et cher. Sur les chantiers, le fer à bêton devient un produit de luxe. Et bien entendu, les avions se remettent enfin à voler.
Des prix en hausse mais des taxes énormes
En toute logique, la demande en pétrole atteint également des plus hauts historiques, et quand il y a de la demande, et bien, les prix augmentent, c’est on ne peut plus logique.
Résultat des courses, certains analystes envisagent que le prix du pétrole brut pourrait atteindre les 100 dollars dans les prochains mois. Pour nous, à la pompe, cela signifiera un litre de Super à 1 euro 65 ou 70. Et un litre de diesel bien au dessus des 1 euro 50.
Sauf si le gouvernement accepte de réduire les taxes sur les carburants, qui représentent les 3/4 de son prix.