Le compteur Linky n’est pas obligatoire

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 30 novembre 2020 à 17h04
Compteur Linky
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200000Linky installe près de 200.000 compteurs chaque semaine.

« Le compteur Linky n’est pas obligatoire ». C’est ce que la cour d’appel de Bordeaux vient de décider dans un arrêt rendu mi-novembre.

Le compteur Linky, non obligatoire

La décision est inédite pour Enedis, qui installe près de 200 000 compteurs intelligents par semaine en temps normal, c’est-à-dire, hors période de confinement. Jusqu’à présent, les recours formés par les opposants à Linky avaient échoué. Mais cette décision, qui vient d'être rendue par une cour d’appel, peut servir de base à un refus d’avoir un compteur Linky chez soi.

Ceux qui refusent Linky ont deux arguments : d’abord, le respect de la vie privée, puisque Linky est un compteur intelligent qui transmet la consommation du foyer en temps réel à Enedis, et aux fournisseurs d’électricité. Le but est évidemment de rendre le réseau électrique intelligent, afin de mieux adapter la production à la consommation.

Un rayonnement électromagnétique

Quant au deuxième argument, c’est le rayonnement électromagnétique dont Linky serait responsable chez certains. La Justice a d’ailleurs condamné Enedis à installer des filtres chez certains particuliers qui l’ont saisie.

Maintenant, Linky a aussi des atouts : il permet aux usagers comme vous et moi de mieux comprendre leur consommation, et de réaliser des économies d’énergie. Il permet aussi de bénéficier de tarifs ultra réduits à certaines heures, au cœur de la nuit ou encore le week-end. En théorie, à la même date l’an prochain, 99,9% des foyers français devraient être équipés d’un compteur Linky, sauf les derniers récalcitrants.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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