Immobilier : le pouvoir d’achat chute à cause des vendeurs

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 25 juillet 2017 à 6h23
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@shutter - © Economie Matin
8940 EUROSLe mètre carré, à Paris, coûte en moyenne 8 940 euros.

Les projets immobiliers des Français vont devoir se faire plus réduits : la baisse du pouvoir d’achat dans l’immobilier se poursuit selon le journal Les Echos qui publie le palmarès semestriel des prix du site Meilleurtaux.com. La faute, toutefois, n’en revient qu’aux vendeurs.

Une baisse du pouvoir d’achat liée à une hausse des prix

Les Français qui veulent acheter un bien immobilier ont fortement profité des taux de crédit très bas que proposent les banques et autres institutions de crédits. Durant toute l’année 2016 les ventes se sont succédé et la tendance à une reprise du marché s’est poursuivie en 2017. Résultat : la demande forte a fait augmenter les prix car les vendeurs aussi ont voulu profiter du marché porteur.

C’est le constat du site Meilleurtaux : dans son baromètre il précise que les taux sont toujours très attractifs malgré une légère hausse. Un crédit sur 20 ans est toujours proposé au taux de 1,50 % environ, un crédit sur 25 ans à 1,65 %. Les banques ne sont donc pas en cause : les Français ont toujours un budget conséquent pour leurs achats immobiliers ce qui explique, d’ailleurs, que le marché ne semble pas freiner.

Des prix en hausse ça signifie des mètres carrés en moins

Les vendeurs sont donc à l’origine de la hausse des prix et ça pénalise, forcément, les acheteurs. Ces derniers doivent désormais faire l’impasse sur certains biens plus grands pour que leur budget soit respecté.

Dans certaines villes la hausse est nette : pour le même prix, un Bordelais aurait pu acheter un bien 8 mètres carrés plus grand en janvier 2017 que maintenant. À Nîmes la perte d’espace est de 5 mètres carrés sur la même période (et pour un profil optant pour un crédit à 1 000 euros par mois sur 20 ans).

La Capitale semble épargnée : elle ne perd que 2 mètres carrés de pouvoir d’achat en six mois. Mais Paris est une zone particulière où les prix ont déjà atteint des sommets et continuent, malgré tout, à augmenter.

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Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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