C'est ce que claironne la Sillicon Valley, ulcérée par le faible nombre de visas H1B (réservés aux travailleurs hautement qualifiés) que l'administration US accorde (le département de l'immigration a publié ses chiffres hier : 233.000 demandes... pour un quota de 85.000 visas).
Non seulement la vallée manque de programmeurs, mais elle sait depuis bien longtemps ce qu'elle doit aux immigrés. Une étude de 2012 montre qu'un quart des start-up techno américaines ont été fondées par un immigré (né en dehors du territoire américain), et que dans la Sillicon Valley, ce pourcentage monte à 44%.
Et elles marchent ces start-up ? Jugez plutôt : LinkedIn (24e du Top 25 Tech), fondée par Konstantin Guericke (immigré allemand), eBay (9e), par Pierre Omidyar (immigré français), Amazon (6e), par Jeff Bezos (fils d'immigrés cubains)... What about le Top 3 ? IBM (3e), fondée par Herman Hollerith (fils d'immigrés allemands), Google (2e), co-fondée par Sergueï Brin (immigré russe), Apple (n°1) fondée par Steve Jobs (fils d'immigré syrien). Not too bad.
60% des 25 plus grandes sociétés de la hi-tech aux US ont été fondées par des immigrés ("1st generation") ou des enfants d'immigrés ("2nd generation")
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