Factures d’énergie : de plus en plus d’erreurs

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 29 novembre 2022 à 9h14
France Edf Fermeture Agences Physiques
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35%Les litiges liés aux fournisseurs d'énergie ont augmenté de 35% en 2019.

Si vous avez reçu une facture de gaz ou d'électricité anormalement élevée, n’hésitez pas à la contester.

Le médiateur de l'énergie saisi de plus en plus pour des factures erronées

D’exceptionnelles, les erreurs de facturation ou de décompte semblent se multiplier depuis quelques temps. Surtout, on découvre de plus en plus souvent que les compteurs, anciens comme nouveaux d’ailleurs, peuvent se détraquer.

Résultat, le médiateur de l’énergie croule sous les réclamations. Leur nombre a augmenté de plus de 30% l’an dernier.

Rappelons que le médiateur de l’énergie peut être saisi par tout client français d’un fournisseur d’énergie, quel qu’il soit. Il intervient en cas de litige, et son avis s’impose aux parties.

Éni : le fournisseur d'énergie le plus mauvais élève

À noter que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne : le fournisseur d'électricité historique EDF a globalement moins de clients mécontents à déplorer que ses concurrents privés. Le plus mauvais élève de la classe, c’est l’italien Eni, qui comptabilise dix fois plus de clients mécontents que chez EDF, et trois fois plus que chez Engie ou Total Direct Energie.

À savoir : avant de saisir le médiateur de l’énergie, il faut d’abord avoir contesté sa facture ou signalé son problème à son fournisseur, et être mécontent de la réponse ou de la solution proposée.

Et si cela ne suffit pas, il reste, la Justice. Récemment, une octogénaire a gagné un procès contre son fournisseur parce que ses factures d'électricité avaient quasiment doublé sans raison.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).