Malgré les nombreuses déclarations de François Hollande sur la reprise, aussitôt démenties par les chiffres et les faits, l'économie française se trouve aujourd'hui à l'arrêt.
Depuis 2 ans, la France n'a connu aucune expansion, contrairement à nos principaux partenaires qui comme l'Allemagne ou l'Angleterre ont connu ou connaissent des taux de croissance entre 2 et 3%.
Les timides perspectives de croissance ont été tuées dans l'oeuf par une politique économique incohérente, irresponsable et à contre-courant.
On peut accuser la conjoncture internationale, invoquer l'héritage ou s'en prendre aux entrepreneurs ; les résultats sont là et ils sont catastrophiques. Tous les indicateurs virent actuellement au rouge comme en témoigne la progression continue du nombre de chômeurs. La production industrielle a également été en recul de 1% au cours du deuxième trimestre. Quant aux chiffres du commerce
extérieur, le déficit repart à la hausse, signe d'une compétitivité dégradée.
Le Gouvernement nous cache encore les conséquences de cette atonie de la croissance sur les comptes publics :
! Le déficit dépassera les 4% en 2014 malgré les promesses répétées de François Hollande : pour la 3ème fois consécutive en 2 ans, la France devra renégocier avec Bruxelles le non-respect de ses engagements ;
! La dépense publique poursuit sa dérive notamment au niveau des collectivités locales : leurs dépenses de fonctionnement ont augmenté de 3% en 2013 soit deux fois plus que l'inflation et surtout deux fois plus que l'augmentation de leurs recettes (1,5% seulement) ;
! Dans ces conditions, l'endettement de la France continue d'augmenter et atteindra très rapidement 2000 milliards d'euros soit 100% du PIB. D'ores et déjà, la France est devenue en 2014 le 1er emprunteur européen. Jusqu'à quand les marchés feront-ils confiance à un Gouvernement qui, mois après mois, repousse ses engagements ?
Dans un contexte international qui s'assombrit (faillite de la 1ère banque portugaise, défaut de paiement de l'Argentine), notre pays va payer au prix fort les errements socialistes.
Face à ces dangers, le Gouvernement actuel fait preuve d'une immaturité assez exceptionnelle : face à l'iceberg économique, il continue d'interpréter sa mauvaise partition. Jusqu'à quand ?