S’il est un rituel qui rassemble de très nombreux Français, c’est bien celui d’acheter du pain tous les jours. Ce secteur représente l’un des piliers de nos traditions nationales. Les artisans boulangers représentent en France 150 000 emplois et pèsent environ 2.5 milliards de chiffre d’affaires annuel.
L’éolien : 60 fois moins bien avec les mêmes recettes
Le chiffre d’affaires annuel de la boulangerie est strictement identique… à celui des promoteurs éoliens français !..., qui pèsent 15 fois moins d’emplois, et travaillent 5 fois moins, et font donc… 60 fois moins bien !!!!avec le même revenu, si on compte un jour de congé par semaine pour les boulangers.
Les promoteurs éoliens font au mieux 10 000 emplois, sans doute à peine 5000 durent sur un an, et moins de 650 pérennes à moyen terme. Les éoliennes ne tournent au mieux que 21% de l’année, selon les chiffres officiels de la fédération de l’Eolien. Les boulangers fournissent du pain au moins 6 jours sur 7.
Voici un petit noyau de financiers qui ont inventé la poule aux œufs d’or en créant un secteur public dont les profits sont privés, tout cela en créant à peine quelques milliers d’emplois précaires, en important massivement des machines de l’étranger, et en produisant une énergie de mauvaise qualité un jour sur cinq, sans être obligés de se préoccuper de ce qui se passe les quatre autres jours!.... et qui ont réussi à faire croire qu’ils représentaient une alternative énergétique, au détriment des vraies énergies renouvelables, dont ils ont retardé l’arrivée pour accroitre encore leur spéculation.
La note douloureuse des énergies renouvelables
Les Français commencent à comprendre via la CSPE la note douloureuse du faux semblant des énergies renouvelables des spéculateurs financiers, qui augmente leur facture d’électricité de façon considérable. Se doutent ils qu’avec la CSPE, le pain serait gratuit toute l’année pour l’ensemble des Français ?
Cette comparaison permet de mieux comprendre les profits vertigineux des promoteurs éoliens, assurés quoi qu’il arrive de vendre leur électricité au contribuable, alors que le boulanger ne l’est pas… ! On pourrait parler aussi des éleveurs, de la production laitière, auxquels le Gouvernement promet 600 millions d’aide, cinq fois moins que l’éolien, soit à peine 10 000 euros par emplois, et sans les mêmes profits.
Où passent donc ces profits faramineux, au prix de quelles compromissions ? Pourquoi tant d’hommes politiques défendent ils cette spéculation à vaste échelle, aux dessous obscurs, au point de se permettre pour nombre de ses membres de refuser sans sanction les contrôles pourtant obligatoires des organismes publics, comme la Commission de régulation de l’Energie, par exemple ?
Pourquoi la France est elle le dernier grand pays européen à persister dans ce gouffre financier, dont les projets connaissent le plus fort taux de poursuite en justice jamais atteint par aucun secteur ? corruption comprise ?