le PIB français chute de 6% au premier trimestre de 2020

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Par Ludivine Canard Modifié le 8 avril 2020 à 10h13
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6%Le PIB a plongé de 6% au premier trimestre 2020.

L’impact de la crise du coronavirus sur l’économique était inévitable, l’activité française est depuis mi-mars au ralenti et cela a de fortes répercussions sur le PIB. Il plonge ainsi 6% pendant les trois premiers mois de 2020

Une perte d’activité d’un-tiers

C'était prévisible, la France rentre officiellement en récession. Selon une estimation publiée mercredi 8 avril 2020 par la Banque de France, le produit intérieur brut français a chuté de 6% au premier trimestre 2020. Le PIB s'étant déjà replié de 0,1% au quatrième trimestre, selon les dernières données de l'institut national des statistiques (Insee). Au premier trimestre 2019, la croissance française avait progressé de 0,3%

Avec l’épidémie de coronavirus et l’obligation de fermeture, la plupart secteurs ont connu de fortes et brutales pertes d'activité. Pendant cette deuxième quinzaine de mars, l'économie française a perdu environ un tiers (-32%) de son niveau d'activité, selon l'évaluation de la Banque de France. Elle tourne actuellement aux deux tiers de son activité habituelle.

Tous les secteurs touchés

Les secteurs économiques les plus touchés sont ceux de la construction, du commerce, des transports, de l'hébergement et de la restauration. En effet, dans les services marchands, les entreprises ont ainsi connu en moyenne 6 jours de fermeture, mais cela monte à 13 pour les entreprises d'hébergement, et même 14 jours pour la restauration sur 15 jours.

L'industrie est elle aussi touchée, avec 5 jours de fermeture exceptionnelle en moyenne sur la période. À l'inverse, les services aux entreprises s'en sortent mieux, avec seulement un à trois jours de fermeture. Les pharmacies et l'industrie agroalimentaire ont bien résisté et ont tourné respectivement en moyenne à 79% et 71%

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, se veut toutefois rassurant : « La croissance française sera fortement négative en 2020, mais elle devrait être positive en 2021 » a t-il déclaré au micro d’RTL.

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Ludivine Canard est étudiante en école de journalisme à Paris. Elle a été stagiaire pour le Figaro économie et planet.fr.  Suivez-la sur Twitter : @CanardLudivine