Le PIB réel de la zone OCDE a augmenté de 0,6% au troisième trimestre de 2014, après une croissance de 0,4% au second trimestre. La consommation privée a été le principal facteur de croissance du PIB ajoutant 0,4 point de pourcentage. Les contributions de la consommation des administrations publiques, de l'investissement et des exportations nettes ont ajouté 0,1 point de pourcentage chacune. Le déstockage (moins 0,2 point de pourcentage) a partiellement contrebalancé ces contributions.
Des divergences entre les pays de l'OCDE persistent encore en termes de croissance. Toutefois, les dépenses de consommation privée ont été le moteur principal de la croissance dans les sept grandes économies excepté la France.
Aux États-Unis, la consommation privée suivie des investissements en actifs fixes, ont été les principaux moteurs de la croissance du PIB (1,2%), contribuant 0,6 et 0,3 point de pourcentage respectivement. Les exportations nettes et la consommation des administrations publiques ont ajouté 0,2 point de pourcentage chacune.
Au Royaume-Uni où le PIB a augmenté de 0,7 %, la consommation privée a contribué 0,6 point de pourcentage, suivie de la reconstitution des stocks et de la consommation des administrations publiques avec 0,2 et 0,1 point de pourcentage respectivement. Ces contributions positives ont été partiellement contrebalancées par celles des exportations nettes (moins 0,2 point de pourcentage).
Au Canada, la consommation privée et les investissements ont été les principaux moteurs de la croissance du PIB (0,7 %), contribuant 0,4 et 0,3 point de pourcentage respectivement. Les exportations nettes ont ajouté 0,2 point de pourcentage tandis que le déstockage a réduit le PIB de 0,2 point de pourcentage.
En France, le PIB a progressé pour la première fois en trois trimestres (de 0,3%), reflétant les contributions positives de la reconstitution des stocks (0,3 point de pourcentage) et de la consommation privée et de la consommation des administrations publiques (0,2 point de pourcentage chacune). Ces contributions positives ont été partiellement contrebalancées par la contribution négative des exportations nettes (moins de 0,2 point de pourcentage) et des investissements (moins 0,1 point de pourcentage).
En Allemagne, la consommation privée a contribué 0,4 point de pourcentage à la croissance du PIB (0.1%). Les exportations nettes et la consommation des administrations publiques ont ajouté 0,2 et 0,1 point de pourcentage respectivement. Cependant, les contributions négatives des stocks (moins 0,5 point de pourcentage) et des investissements en actifs fixes (moins 0,2 point de pourcentage) ont réduit significativement la croissance du PIB à 0,1 %.
En Italie, la contraction des investissements (qui ont contribué moins 0,2 point de pourcentage) et de la consommation des administrations publiques et du déstockage (moins 0,1 point de pourcentage chacun) a maintenu la croissance du PIB en territoire négatif (moins 0,1 %). Les contributions positives de la consommation privée et des exportations nettes (0,1 point de pourcentage chacune) ont partiellement compensé ces contractions.
Au Japon, la consommation privée a contribué 0,2 point de pourcentage (contre moins 3.1 au trimestre précédent). Les exportations nettes et la consommation des administrations publiques ont ajouté 0,1 point de pourcentage chacune. Cependant, les contributions négatives du déstockage et des investissements (moins 0,6 et moins 0,2 point de pourcentage respectivement) ont conduit à une contraction du PIB pour le deuxième trimestre consécutif (à moins 0,5 % par rapport à moins 1,7 % au trimestre précédent).