Arnaques : quels sont les risques du paiement sans contact ?

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 10 août 2020 à 15h47
Paiement Sans Contact
@pexels - © Economie Matin
50€Depuis le 11 mai 2020, le plafond du paiement sans contact a été relevé à 50 euros.

Je vous ai parlé vendredi des risques d’arnaques devant les distributeurs de billets. Évidemment, plusieurs personnes m’ont aussitôt demandé quels étaient les risques... du paiement sans contact.

Peu de risques pour le paiement sans contact

Une fois n’est pas coutume, je vais être plutôt rassurant. A priori, vous n’avez pas besoin de vous équiper d’un de ces fameux portefeuilles bouclier ou d’un de ces étuis anti-ondes pour cartes bancaires. La technologie du paiement sans contact présente en effet des risques, mais ceux-ci sont heureusement très limités. Procédons par ordre : chez un commerçant d’abord : comme vous avez pu le remarquer, il faut vraiment coller sa carte au terminal de paiement pour que cela marche.

Si vous êtes trop loin, ou vous éloignez trop vite, la transaction échoue. Conséquence logique : il est en fait difficile de pirater votre carte bancaire quand celle-ci se trouve dans votre sac à main, ou dans votre poche, dans votre portefeuille. Je ne dis pas que c’est impossible, mais pour l’instant, le nombre de cas de piratages de ce type avérés semble se compter sur les doigts de la main, en France.

Attention au vol de carte bancaire

Alors en réalité, le vrai risque du sans contact, c’est le vol, ou la perte de la carte bancaire. Comme il est possible de payer des achats sans saisir le code, et aujourd’hui, le plafond n’est plus de 20 ou 30 euros, mais de 50 euros, un voleur peut utiliser votre carte pour régler de petits achats.

Heureusement, derrière le plafond de 50 euros, il en existe un autre méconnu, le plus souvent de 100 euros par semaine. C’est pour cela que de temps en temps, vous devez quand même saisir votre code. Si malgré tout votre carte vous est volée, ou si vous la perdez, vous êtes pro-té-gé. Votre banque prendra en charge tous les prélévements frauduleux, avec parfois une franchise de 50 euros.

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Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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